Archives de Tag: Pep Guardiola

Man City 5 – 3 ASM : City brille dans le jeu placé, et souffre défensivement

En difficulté sur le plan défensif et face au pressing haut de l’ASM, Manchester City a brillé dans l’utilisation du ballon, en s’appuyant sur la mobilité de Silva et De Bruyne face au duo Fabinho – Bakayoko. 

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Tiémoué Bakayoko – David Silva

Difficultés de City face au pressing, et variations dans la sortie de balle

Très efficace au Parc face au PSG, le pressing haut de Monaco a également fait du dégât face à la sortie de balle de City. Sans solution courte, alors que Mbappe – Falcao et Bernardo isolaient les centraux et Yaya Touré, Caballero a parfois eu des solutions côté gauche, avec les décrochages de Silva et Fernandinho à 2v1 face à Fabinho.

Droitier, l’ancien Malagueño s’est trouvé en grande difficulté au moment d’aller orienter le jeu vers sa gauche : ses passes n’allaient pas dans le sens du jeu et – au delà de ce détail – il a commis de grosses erreurs techniques, menant notamment à l’égalisation. Lire la suite

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Bayer 0–0 Bayern : Le Bayern bloqué par le pressing de Schmidt

En dépit du score nul et vierge sur lequel ils se sont quittés, le Bayer Leverkusen et le Bayern Munich ont offert un spectacle très intéressant dimanche dernier à la BayArena. En allant chercher le Bayern très haut dans son camp, Roger Schmidt a posé de gros problèmes à Pep Guardiola, qui s’était pourtant organisé de manière à casser le pressing du coach allemand.

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Roger Schmidt / Pep Guardiola

L’organisation du Bayern  

Face au 4-4-2 à plat de Schmidt, Guardiola a également opté pour une défense à 4 (Alaba – Badstuber – Kimmich- Lahm). Devant elle se tenait le double-pivot Xabi Alonso – Vidal. Coman et Robben évoluaient sur chaque aile et Douglas Costa joignait Lewandowski en tant qu’attaquant axial droit, dans une position un peu plus basse (et avec plus de mouvement vers l’extérieur) que le Polonais. Lire la suite

Du 4-2-4 au 2-3-5 : Le Bayern explose Porto

Après un match aller plombé par une entame totalement ratée, les Bavarois ont violement remis les pendules à l’heure au retour. Incapable de faire le nombre face à la défense portugaise à l’aller, Guardiola a quasiment aligné 5 attaquants pour faire voler en éclat l’équipe de Lopetegui en une mi-temps.

Thiago Alcantara plonge entre Maicon et Casemiro, et déclenche l'avalanche de buts bavaroise

Thiago Alcantara plonge entre Maicon et Casemiro, et déclenche l’avalanche de buts bavaroise

Pressing : le 433 persécuté 

Face au 433 de Porto, le Bayern a pressé avec beaucoup plus d’agressivité et d’ambition offensive qu’au match aller. Dès que le ballon était perdu par les Bavarois, le Bayern s’organisait dans un 4231 calqué sur le 433 de Porto, ne laissant aucun répit au porteur du ballon. Lire la suite

Vidéo : Barcelone 2009 : Créer le 4 contre 4 en attaque

Au moment d’évoquer le Barça de Pep Guardiola dans les années futures, un mot restera, plus que les autres : possession. Pourtant, à l’étude de ses premiers triomphes continentaux, le Barça ne pratiquait pas tant un football de possession qu’un football de combinaisons.

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Roma 1-7 Bayern : Master class de 352

Le Bayern a frappé très fort en étrillant le vice-champion d’Italie 7-1. Grâce à une organisation offensive variée et verticale et un pressing étouffant, les hommes de Pep Guardiola ont plié la rencontre en 25 minutes.

Arjen Robben, latéral offensif du 352 guardiolien

Arjen Robben, latéral offensif du 352 guardiolien

Le Bayern s’est présenté au Stadio Olimpico en 3142. Pep Guardiola avait déjà utilisé ce système cette saison en Ligue des Champions, notamment face à City. Ce jour-là, Rafinha et Bernat, latéraux de formation, occupaient les couloirs. Mardi à Rome, c’est Robben qui occupait le poste du latéral brésilien, donnant au Bayern un visage ultra offensif auquel Rudi Garcia n’a pas su s’adapter. Lire la suite

Vidéo

Vidéo : Faiblesses défensives du Bayern

Si Guardiola a modifié son organisation offensive lors du retour, il n’a pas remédié à la cause majeure de la fragilité défensive de son équipe à l’aller : sa ligne défensive trop basse. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la première occasion du match ressemble à s’y méprendre à l’ouverture du score lors du match aller.

Bayern – Real : Le Bayern a-t-il vraiment été trop Guardiolien à Madrid ?

Battu 1-0 lors de la première manche, le Bayern accueille ce soir le Real Madrid avec l’obligation de réaliser un match parfait. Globalement, la défaite concédée en Espagne fut l’occasion pour un certain nombre d’observateurs de pointer du doigt la manière dont Guardiola fait jouer ses équipes, après une nouvelle partie à plus de 600 passes. Un Bayern trop barcelonais, trop guardiolien. Vraiment ?

Pep Guardiola sous pression avant le retour à Munich.

Pep Guardiola sous pression avant le retour à Munich.

Dans l’animation : Oui

L’énorme séquence de possession des 10 premières minutes en est le parfait symbole : le Bayern a manqué de tranchant au Bernabeu. Tous les habituels arguments anti-tiki-taka étaient légitimement de sortie : Beaucoup d’échanges, mais finalement peu de danger, et pas vraiment de déséquilibre créé, face à un bloc bien préparé et et armé en contre. Lire la suite

Décrochages, jeu sans ballon et verticalité : Le 424 du Bayern

« J’aimerais simplement adresser un message à toute l’équipe. Les joueurs ont été très, très bons. Je suis ravi du niveau de performance affiché sur cette partie. Pour la première fois de la saison, nos déplacements et notre positionnement ont été bons. » Les propos de Pep Guardiola après la victoire obtenue face à Brême, quelques jours avant la trêve, sont sans équivoque. Ce match était d’autant plus intéressant qu’il a vu l’émergence d’un système novateur, qu’on pourrait revoir dans les prochaines semaines décisives qui attendent le Bayern. 

Franck Ribery et Thomas Muller lors de l’impressionnante victoire 7-0 du Bayern sur la pelouse du Werder

Il est difficile de catégoriser les positions d’une équipe dans laquelle quasiment tous les joueurs évoluent sur deux lignes. Si on devait s’entêter à le faire pour le Bayern de Guardiola, on dirait tout de même qu’il évolue en 424. Car ni Ribery ni Götze n’appartiennent vraiment au cœur du jeu.

Evidemment, le milieu de terrain est d’être un no man’s land. Mais les rôles de Kroos (le relayeur) et Thiago (le faux 6) sont assez différents dans « l’action type ». Lire la suite