Archives de Catégorie: Ligue 1

Premier bilan tactique de l’OM de Bielsa

Après 2 premiers matchs cahoteux, Marseille vient d’enchainer 7 succès consécutifs. L’OM domine la Ligue 1, et Marcelo Bielsa enrichit tactiquement notre championnat. Au quart de la saison, il y a déjà des récurrences – positives et négatives – dans le jeu des Phocéens. Il est temps de tirer un premier bilan tactique de l’OM de Bielsa.

¡Muy bien Bielsa!

¡Muy bien!

Surnombre axial et marquage individuel

Le Bielsisme se définit d’abord par un principe de base : le surnombre axial. Dans l’esprit, l’OM joue toujours avec 3 centraux. Un stoppeur sur l’avant centre adverse, un 6-défenseur (Romao) sur le joueur en soutien, et le deuxième stoppeur en couverture. Lire la suite

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Vidéo : Le pressing de l’OM à Reims

OM 4-2 OL : Marseille plus compact et plus vertical, rend la possession lyonnaise (presque) stérile

C’est dans l’air du temps en ce moment : la verticalité a triomphé de la latéralité au stade Vélodrome. En laissant le ballon aux Lyonnais et en restant compacts dans leur moitié de terrain, les hommes de José Anigo ont rendu la possession lyonnaise stérile, avant de concrétiser cette solidité en attaque rapide. Si l’OM n’est pas parvenu à rendre une copie parfaite défensivement, c’est bien sur sa supériorité dans ce domaine qu’il a bâti son succès.

Gignac prend le meilleur sur Gonalons et concrétise les efforts défensifs de son bloc

Gignac prend le meilleur sur Gonalons et concrétise les efforts défensifs de son bloc

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PSG 2-0 OM : Paris contrôle, Marseille s’expose

Dans un match qui pouvait sceller le sort de la Ligue 1, le PSG a finalement triomphé assez tranquillement de son éternel rival. L’OM a surpris par une entame audacieuse, avant de céder en deuxième mi-temps, son équilibre étant de plus en plus précaire au fil des minutes. 

romao

Mauvais pressentiment.

Comme souvent ces dernières semaines, on a beaucoup spéculé avant le match sur l’organisation tactique de l’OM. On a parlé d’un 433 dit « offensif ». José Anigo pose finalement une sorte de 4411 avec Payet et Thauvin autour du duo Ayew-Romao dans le cœur du jeu, alors que Valbuena suppléait Gignac devant. Côté Parisien, le 433 classique, à l’exception de Lucas, toujours présent à droite à la place de Cavani, qui a célébré son retour par un but. Lire la suite

Monaco 1-1 PSG : deux plans défensifs qui échouent

Après avoir ouvert le score, comme souvent sur coup de pied arrêté, le PSG a finalement concédé le nul à Louis II. Dans un match assez décousu tactiquement, les Parisiens ont défendu plus bas que d’habitude et ont cédé, ratant ainsi l’occasion de tuer définitivement le championnat.

Marco Verratti pressé par Rivière et James

Marco Verratti pressé par Rivière et James

Habitué à produire un football relativement offensif dans son habituel 4312, Claudio Ranieri propose cette fois-ci un 442 à plat, soucieux de boucher les côtés parisiens. Chose qu’il aurait eu du mal à faire avec son habituelle ligne de 3. Ocampos et James prennent place sur les flancs autour du duo Moutinho – Toulalan pour laisser Germain et Rivière se tenir seuls – en théorie – devant le ballon.

Côté parisien, privé de Cavani, Blanc choisit Pastore, plutôt que Lavezzi, pour accompagner Lucas et Ibrahimovic devant, dans un 433 classique. Au milieu, le trident Verratti – Motta – Matuidi prend place alors que la défense est habituelle. Lire la suite

Paris 2-2 Lille : Battu sur la largeur, le LOSC s’en sort en pressant haut

Paris a raté l’occasion de mettre Monaco à 5 points à la trêve. D’abord très dominateurs grâce à leur jeu de couloir, les Parisiens ont ensuite subi la loi du LOSC, à l’initiative d’un bon pressing haut. Sur les trois périodes qu’on peut distinguer de ce match, Paris en aura dominé 2. Sans assez d’efficacité pour passer devant. 

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René Girard, habitué des sales coups au Parc.

Le 4312 lillois ouvre les côtés parisiens

Lille se présente au Parc dans sa configuration habituelle cette année. En 4312. Cette organisation en losange, assez en vogue en ce moment – permet aux Lillois de compter sur deux 3 vs 3 intéressants : dans le cœur du jeu (Balmont-Mavuba-Gueye contre Ibra-Matuidi-Verratti) et sur la relance parisienne (Roux-Martin-Kalou contre Alex-Motta-Silva). Le hic (prévisible) : les côtés. Avec cette grande densité axiale, le LOSC abandonne un espace considérable aux deux latéraux, très offensifs, du PSG. Lire la suite

Paris 4-0 Lyon : Blanc passe en 442 et Paris dynamite l’OL

Bloqué en début de match par la défense à 5 de l’OL, Paris a repris le contrôle en passant en 442 à la demi-heure de jeu. Lucas a joué à droite et Pastore à gauche, comme c’était le cas l’an dernier. Cette réorganisation a permis au PSG d’écarteler l’OL en largeur et de le suriner en profondeur, notamment grâce à un récital de Verratti et à la position axiale de Cavani. Car si Paris a marqué tous ses buts sur coups de pieds arrêtés, c’est bien dans le jeu qu’il a fait la différence. 

Cava et Ibra, associés en attaque

Cava et Ibra, associés en attaque

Début de match : 433 < 532

L’OL arrive au Parc en 532, avec le même plan qu’il y a un an. Comme souvent cette année, Paris a travaillé l’Olympiakos en largeur mercredi, Van der Wiel et Maxwell prenant une part prépondérante dans le 352 de Blanc en phase offensive. Dans cette configuration, les latéraux sont les premiers visés par les premier relanceurs. Garde l’a bien compris et place Bedimo sur Van der Wiel et Miguel Lopes sur Maxwell. Lire la suite