Carlo Ancelotti et Diego Simeone se retrouvent ce soir en finale de Ligue des Champions. D’une façon différente, ils incarnent – comme d’autres – une certaine rupture avec le modèle hispanisant qui domine le football depuis 2008. S’il serait peu pertinent d’user de résultats bruts pour défendre la supériorité d’une conception du jeu sur une autre, ces derniers mois ont permis de dégager une tendance. Essayons de la saisir.
L’Atléti sera surement décrite avant la finale comme une formation offensive. Une équipe espagnole au jeu mélodieux et au pressing médiéval. De nobles guerriers qui ont mis à genoux le plus infâme des bétonneurs dans sa propre maison, forcé de déposer les armes face à sa propre barricade. Lire la suite