« Nous avons dépensé autant pour recruter Romario que le Milan pour Desailly. Cela démontre l’écart de philosophie entre les deux clubs. Milan joue la défense, nous l’attaque. » Avant la finale – même aux yeux de son propre entraineur – qualifier les Catalans de favoris face au Milan relève du doux euphémisme. Le Barça de Johann Cruyff sera trucidé 4-0 par le Milan de Fabio Capello. Récit tactique de l’un des plus grands succès de l’organisation sur la création.
Cette finale est l’une des plus marquantes de l’Histoire moderne de la Ligue des Champions. Pour tout ce qu’elle incarne sur le plan symbolique : le crépuscule de la dreamteam de Johan Cruyff et le second souffle du Milan après le départ de Sacchi et des Hollandais. Lire la suite