En continuation de l’article publié sur Skysport sur l’inspiration relationniste du Bayern de Kompany, qui introduisait ce style de jeu, analyse détaillée de l’animation offensive du Fluminense 2023
Champion de la Libertadores 2023 passé à la postérité, le Fluminense de Fernando Diniz a popularisé en mondovision ledit style relationniste. Une animation offensive mobile, aux allures de joyeux foutoir, qui a électrocuté le monde de l’analyse, ses schémas et stratégies préétablis. Bien qu’il soit par nature organique et improvisé, ce style est à son tour décliné. On le voit au Bayern et au PSG, plus liquides que jamais. On tentera ici d’approcher cette façon d’attaquer avec un angle rationnel.

Dans une optique de réalisme, et pour ne pas nous focaliser excessivement sur l’aspect esthétique et insolite de cette animation offensive, nous prendrons en fil rouge l’approche qui avait permis au Tricolor d’étriller le River Plate de Martin Demichelis en phase de poule, 5-1, au Maracanã. Un match qui avait mis en lumière l’impact fondamental du jeu long et des phases de transitions dans le « modèle » de Diniz. Lui permettant ainsi de mettre en place ses fameuses spectaculaires rotations aux allures de tourbillons.
Cet aspect a été développé à maintes reprises au moment d’établir la dichotomie évidente entre jeu positionnel et relationnel : le Fluminense de Diniz se distinguait de l’approche large et symétrique du jeu placé dit positionnel par son extrême densité en phase offensive. Bien qu’elle se matérialise sous différentes formes, et différentes longueurs, comme on va le voir.

On renvoi à nouveau le lecteur vers cet article sur le Bayern de Kompany, dont la première moitié introduit ces notions et cette dichotomie avec le jeu de position, et présente synthétiquement les bases du jeu offensif de Diniz.
Ainsi, dans un esprit tout-à-fait logique, il convient, pour l’adversaire du Flu au moment de défendre, d’être particulièrement compact latéralement, pour ne pas laisser tel ou tel secteur de son bloc être submergé par la densité et la mobilité déployées par l’escouade brésilienne en phase offensive.

lire la suite de l’article de l’article sur le substack de premieretouche
La stratégie de jeu est très importante, elle peut déstabiliser le jeu de l’adversaire et même si l’équipe est plus forte sur le papier, elle peut changer la donne.